jeudi, décembre 29, 2005

Article sur le SMSI : Sommet Mondial sur la Société de l’Information ou Sommet des Controverses?


Du 16 au 18 novembre 2005 a eu lieu la deuxième phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) à Tunis qui a accueilli pendant trois jours plus de 18 000 participants du monde politique, économique, associatif et des médias. Selon le président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, le SMSI a été un franc succès ; il l’a même qualifié de "sommet des solutions" (propos recueillis sur le site internet du SMSI : www.itu.int/wsis/index-fr.html) puisque il s’est conclu par une promesse des pays riches d’aider ceux du sud à rejoindre la révolution numérique. Mais dans le milieu de la presse, l’opinion est très divergente de celle des politiques. En effet le SMSI s’est déroulé sous fond de polémique récurrente à propos de la liberté d’expression et les journalistes ne semblaient pas être les biens venus. Pour ne cité qu’un exemple marquant parmi tant d’autres, le secrétaire général de l'organisation française de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, venu participer au Sommet mondial sur la société de l'information, a déclaré depuis l'aéroport Tunis-Carthage, avoir été bloqué puis refoulé par les autorités tunisiennes alors qu'il venait participer au (SMSI). "Je suis sidéré. J'ai tous les papiers en règle pour entrer dans ce pays, un passeport et un numéro d'accréditation au SMSI, et on me dit que je ne peux pas entrer", a-t’il annoncé (propos recueillis dans Le Monde du 17/11)

mercredi, décembre 28, 2005

Article sur l'actualité : les États Généraux du FLE


Cette année encore se tiennent à Paris, les 16 et 17 janviers 2006, les États Généraux du Français Langue Etrangère-Français Langues Seconde. Le succès des Assises du FLE-FLS de janvier 2005 a dépassé toutes les espérances (plus de trois cents personnes y ont participé, représentatives tant du secteur public que du secteur privé à travers associations, syndicats, institutions…) Ce succès inattendu a notamment permis à son Comité d’organisation dont Chantal Forestal (maitre de conférence à l’Université de Provence) en est la présidente, de reconduire la manifestation. L’un des acquis de cette mobilisation, a été le vote à l'unanimité, par le Congrès national du SNESUP du 24 avril 2005, d'une motion intitulée « Pour une reconnaissance statutaire du FLE-FLS » Cette fois-ci la manifestation soulèvera la problématique générale suivante : « Quelles formations pour quels métiers ? Quels statuts, quelles perspectives pour les enseignants−formateurs de FLE-FLS en France et à l’étranger ? » En effet, lors de l’édition précédente, les interventions orales ont montré la gravité des problèmes de reconnaissance statutaire dont souffre le domaine du FLE-FLS, ainsi que l'urgence des solutions à y apporter. Il s'agira donc de défendre le droit à une formation de qualité pour tous les apprenants étrangers, en France et/ou à l’étranger, ainsi que le droit à une reconnaissance statutaire de leur formation et de leur expérience pour leurs enseignants.
En 2006 les États Généraux du Français langue étrangère − Français langue seconde innovent en termes de déroulement puisqu’ils seront composés de divers ateliers. Ainsi trois question principales ont été retenues, qui vont constituer chacune le thème d’un « atelier sur objectifs » (ainsi nommés parce qu’ils sont en relation directe avec le cahier de revendications sur lequel devront déboucher les EG) Le premier thème est celui de la formation et la question en relation avec celui-ci est celle concernant la formation des enseignants de FLE-FLS. Le second thème est celui relatif aux publics et à ses besoins ; enfin le troisième concerne les métiers et la question qui se pose alors est celle du marché de l’emploi et de l’évolution des métiers.

mardi, décembre 27, 2005

Article sur l'actualité : inauguration d'un nouveau centre de l'Alliance française de Caracas

Le 06 décembre et à l’occasion de ses trente ans d’existence, l’Alliance française de Caracas (Venezuela) a inauguré son quatrième centre dans un des quartiers les plus chics et plus sécurisé de la capitale : Las Mercedes, qui abrite déjà un bon nombre d’ambassade étrangères dont celle de France.
C’est en présence de l’ambassadeur de France au Venezuela, Pierre-Jean Vandoorne et d’autres membres de la diplomatie française présents au Venezuela, que ce nouveau centre a été inauguré dans un site plutôt original : le tout récent centre commercial « Paseo La Mercedes ». « C’est fort de son succès auprès de la population vénézuélienne et afin de toujours mieux répondre aux exigences de celle-ci, que l’Alliance française de Caracas ouvre aujourd’hui un nouveau centre » explique la nouvelle directrice Eliane Jaguelin, lors de son discours d’inauguration. En effet, au Venezuela 6 000 étudiants apprennent le français dans le cadre d’un réseau constitué de 6 Alliances : Caracas, Valencia, Mérida, Barquisimeto, Maracaibo et l’ile de Margarita avec une Alliance dans sa ville principale : Porlamar (Caracas étant la seule ville à disposer de quatre centres)
Les quatre centres de l’Alliance française de Caracas (Las Mercedes, Chacaito, La Tahona, La Castellana) proposent tout au long de l’année des cours de langue française ouverts à tous et de conversation en français a partir du niveau 2, ainsi que des cours « à la carte ». Des cours plus spécifiques dit « exteriores » sont notamment proposés aux entreprises et aux particuliers (à domicile ou sur le lieu de travail) En outre, la spécificité de l’Alliance française de Caracas est qu’elle propose des cours d’espagnols pour francophones soit dans l’un des quatre centres de la capitale, soit à domicile. Parmi les activités culturelles, débute en janvier 2006 un atelier de traduction animé par Martine Vandoorne, épouse de l’ambassadeur de France au Venezuela et professeur de littérature française.
Quant au lycée français de Caracas, qui compte près de 700 élèves à la rentrée 2005 (maternelle, primaire et secondaire confondus) et dont plus de la moitié sont des français, fête cette année son cinquantième anniversaire.
Pour en savoir plus, visitez le site internet de l’Alliance française de Caracas : www.afcaracas.org

lundi, décembre 26, 2005

Article sur un site en italien : l'Università per Stranieri di Perugia, www.unistrapg.it


L’Università per Stranieri di Perugia fête cette année ses quatre vingt ans d’existence ce qui lui octroie, en Italie, le statut de doyenne des universités spécialisées dans l’enseignement de la langue italienne aux étrangers. En effet avec Sienne, Perugia (Pérouse en français) est l’une des rares villes d’Italie à disposer d’une université qui accueille intégralement des étudiants étrangers venus des quatre coins de la planète et ce, tout au long de l’année. C’est en partie le message que l’on peut retrouver à travers le site web de l’université qui s’affiche d’abord en version anglaise ; ce qui annonce au passage la vocation internationale de l’université (c’est par la suite à l’internaute de choisir la langue dans laquelle il souhaite voir apparaitre le texte)
La page d’accueil tourne autour d’un cadre central au format panoramique dans lequel apparait d’emblé le message « 1925-2005 : Ottant’anni » avec pour fond d’écran un planisphère et qui au bout d’une dizaine de secondes disparait pour laisser place à une série de photos, elles aussi au format panoramique, qui défilent en boucle. Au dessus de ce cadre se trouve le menu principal, avec cinq éléments cliquables : Home, University, Prospectus, Services, Communication. C’est cliquant sur ces éléments que l’intéressé accédera à l’info sur les cours d’italiens, les candidatures, les démarches à suivre pour obtenir une bourse….
En haut de la home page on retrouve le nom de l’université avec, sur la gauche, son incontournable logo et en dessous, un slogan encore une fois significatif de l’image que l’université souhaite véhiculer d’elle-même :
« Ambassador of Italy in the world ».
Dans l’ensemble c’est un site agréable par l’homogénéité de sa page d’accueil, qui réussit aisément à faire passer son message et dont l’accès à l’information est facilité par la simplicité des menus.

dimanche, décembre 25, 2005

Article sur un site en espagnol : l'Instituto Cervantes, www.cervantes.es


l'Instituto Cervantes est un organisme public crée par le gouvernement espagnol en 1991 pour la promotion et l’enseignement de la langue espagnole et pour la diffusion de la culture hispanique dans le monde. A ce jour on dénombre 45 Instituto Cervantes, présents dans les quatre coins du globe (excepté dans les pays hispanophones d’Amérique du sud et centrale bien évidemment). Dans ces instituts de langue il est possible de passer le Diploma Oficial de Español como Lengua Extranjera (D.E.L.E.). La page d’accueil est cependant très fournie ; elle est structurée en trois colonnes verticales, principalement sur fond blanc. La colonne de gauche contient une série de rubriques, qui se distinguent par leur fond rouge, et des liens cliquables : « aprender español en España », « formación de profesores »… La colonne centrale est dédiée à l’actualité avec une série de brèves illustrées qui informent l’internaute sur les événements actuels ou à venir et sur lesquelles on peut cliquer pour obtenir plus d’informations. La colonne de droite est la moins fournie des trois ; elle propose des services comme la traduction automatique par exemple. Dans la partie du haut et à l’intérieur d’une bande de couleur rouge on trouve le nom, le logo de l’institut et huit thèmes cliquables alignés horizontalement, entre autres : « quienes somos », « bibliotecas », « IC en el mundo », ce dernier nous dirige vers un planisphère et une liste des 45 Instituto Cervantes présents dans le monde. Malgré qu’il soit bien conçu, ce site internet surprend au premier abord non pas par le fait qu’il soit en langue espagnole mais par son caractère fournis, par l’abondance des menus et des éléments cliquables. L’œil de l’internaute a parfois un peu de mal à se retrouver parmi tous les éléments textuels figurant sur la home page et donc à trouver un parcours logique.

samedi, décembre 10, 2005

Elements de pragmatique interculturelle : les formules de politesse (Grande Bretagne vs Italie)

L’apprentissage et l’usage des formules de politesse est toujours un point delicat dans une langue etrangere.
Je me souvient que lors de mes premieres semaines en Italie, j’agissais comme un francais avec mes habitudes francaise et donc je disait constamment “per piacere” quand je demandais quelque chose et “grazie” quand on me donnait. Cela surprenait assez souvent les italiens qui me repondaient avec etonnement : “di niente”, “no, di che ?”, “eh, figurati” ; cela signifie “de rien”, “je t’en prie”… mais d’un air stupefait comme s’ils n’avaient rien fait. D’ailleurs tres tot un ami italien m’a dit : “en Italie lorsqu’on se fait servir un café ou lors d’un paiement en caisse par exemple, on ne dit pas “grazie” car les gens verront que tu es etranger” J’ai remarque par la suite que le fait d’etre etranger pouvait facilement m’attirer des problemes.
Actuellement je vis l’experience contraire en Angleterre ou, lorsque je sert les clients, j’ai droit a tout une panoplie de remerciement. De mon cote j’ai eu des difficultes a m’adapter au systeme de politesse anglais et je me suis fait reprendre maintes fois par mon manager qui trouvait que je ne disait pas assez souvent “thank you” que se soit aux clients ou au personnel de cuisine.
C’est une situation plutot particuliere car il s’agit d’experiences vecue en Italie et en Angleterre par un francais.
Toutefois j’en conclus que l’Italie est une societe plus directe et moins attentive aux formules de politesse tandis que la societe anglaise est plus attachee aux formules d’amadouage, aux adoucisseurs (et honnetement cela me parait par moments etre de l’hypocrisie)
Pour finir je vous annonce que ceci est le dernier article de mon blog avant de passer aux travaux imposes par Mr Pascual.

mercredi, décembre 07, 2005

Avant dernier article (la date finale pour l'elaboration du blog = 09/12 approche!)

J’ai remarque que chez les enfants nes en France mais de parents immigres, il y a une non-volonte pour ne pas parler d’un refus d’integrer la langue maternelle de leurs parents.
Un exemple pour expliciter ces propos : ayant grandis dans une cite HLM, j’ai note que les enfants nes en France mais de parents algeriens, parlent presque toujours en francais a leur mere et a leur pere alors que les parents eux ont coutume de parler en arabe a leurs enfants. Etant assez proche de la communaute cambodgienne, je remarque la meme tendance chez les enfants (nes en France) de refugies politiques cambodgiens. Tandis que chez enfants senegalais nes au Senegal et arrives en France a l’age de cinq ans avec leur famille, le phenomene est different : ceux-ci parlent automatiquement et naturellement en senegalais avec leurs parents mais pas forcement avec leurs freres et soeurs. Enfin j’ai note que cette non-volonte de pratiquer la langue de ses parents, s’estompe avec l’age pour parfois disparaitre a l’age adulte.
Peut-etre que ce phenomene se ressent particlierement chez les familles d’immigres ou de refugies appartenant a “la France d’en bas” pour reprendre les termes de Chirac (puisque les exemples precedemment cites proviennent tous de populations pauvres) ? J’attend avec impatience d’eventuels commentaires pouvant apporter des elements d’explication a ce phenomene.