mardi, novembre 22, 2005

La traduction correcte au niveau semantique n’est pas forcement la traduction juste syntaxiquement


Le signifie d’un mots ou d’une expression dans une langue n’est jamais exactement a 100% le meme dans une autre langue.
Par exemple le fameux “can you repeat please ?” qu’on nous apprend au college pour demander au professeur de reprendre ce qu’il a dit precedement, n’est pas forcement traduit litteralement par “pouvez-vous repeter s’il vous plait?” En Angleterre il est tres peu utilise car considere comme populaire et peu poli alors qu’en France on l’apprend aux collegiens pour s’adresser a leur professeur! La traduction la plus proche en francais n’est pas la traduction litterale “pouvez-vous repeter s’il vous plait” mais plutot “peux-tu repeter s’il te plait?” et de maniere soudaine c’est a dire avec un ton exprimant la spontaneite. Le concept lie a cette expression que les anglais se representent au fond d’eux-meme est different du concept relatif a la meme expression en francais (Encore une des limites de l’apprentissage des langues etrangeres dans son pays natal…)
Moi-meme j’en ai fait l’experience en Angleterre, dans le restaurant chic ou je suis en train de travailler et avec une cliente a qui j’ai demande “can you repeat please?” lorsque je n’avais pas compris ce qu’elle venait de me dire. Meme si elle m’a redit ce qu’elle voulait, l’expression de son visage avait subitment change (son sourire avait totalement disparus) et une heure après j’ai su qu’elle est alle se plaindre au sujet de cet incident aupres de la direction…
Dans cet exemple on remarque que la traduction est litterale mais que le sens diverge, qu’il y a quelques subtilites semantiques qui peuvent engendrer quelques troubles aux niveau de la comprehension.

lundi, novembre 21, 2005

Pourquoi les francais ont-ils autant de problemes de prononciation lorsqu’ils parlent une langue etrangere?


Actuellement je suis en Angleterre et je remarque que lorsque mes compatriotes parlent anglais, la pronunciation francaise est tres presente ; c’est a dire qu’ils parlent anglais avec un fort accent francais.
Je pense que cela est du aux grandes differences de pronociation des phonemes et des monemes entre le francais et l’anglais. Par exemple en francais [aux] ne constitut qu’une seule unite de son alors qu’en anglais il en fait trois car c’est une langue dans laquelle toutes les lettres se prononcent. Cela constitut une difficulte en plus pour les francais (et vice versa pour les anglais)
Pour les francais debutant dans l’apprentissage de la langue anglaise on peut entendre la liaison entre les mots, ce qui constitut une erreur de prononciation puisque la liaison est un phenomene inexistant en anglais.
Pour les francais etant en Angleterre depuis plus de dix ans et ayant toujours leur accent francais lorsqu’ils parlent anglais, j’en conclus que eux ne font aucun effort de prononciation pour avoir le veritable accent anglais lorsqu’ils le parlent.
C’est un phenomene que j’ai egalement pu observer avec l’italien. Le francais est une langue qui privilegie l’intonation montante sur la derniere syllable, le dernier phoneme et voire la derniere lettre du mots alors qu’en italien cela est rare ; l’intonation montante se situe surtout sur les voyelles en debut ou au milieu des mots.
Pour l’espagnol la regle est pratiquement la meme.
Cela constitut, en plus de la prononciation roulee du [r] et du double [r] italien et espagnol, une difficulte supplementaire pour les francais.

mardi, novembre 15, 2005

Le pouvoir de la langue francaise a l’etranger contre la suprematie de l’anglais dans le monde


La France seduit, rayonne par son patrimoine historique et culturel avec les arts, la litterature, sa gastronomie, ses produits de luxe, sa mode, sa capitale. Chez les etrangers il y a parfois une volonte de retrouver tout ces plaisirs a travers l’apprentissage de la langue francaise.
(Beaucoup d’italien associaient le francais a l’elegance, le raffinement, la luxure... ils voyaient en lui un idiome noble, charnel)
Voila une des facteurs qui explique entre autre que le francais plait meme si l’occidentalisation des peuples tiers et l’internationalisation des individus passe par la maitrise de l’anglais.
Le francais est d’avantage appris par plaisir et par volonte d’enrichissement personnel que par necessite comme c’est le cas avec l’anglais.
La France dispose de precieux outils de promotion de la langue francaise dans le monde entier : ambassades, consulats et surtout grace aux alliances.
Le francais a aussi son importance dans le contexte politique de l’Europe : l’anglais et le francais sont les langues officielles au parlement et a la commission europeenne.
Dans les langue etrangeres les mots francais restent omnipresents ; par exemple en Italie je me suis apercu que le mots « reportage », « dossier » faisaient partie du lexique italien et en me renseignant j’ai su qu’il s’agissait depuis plusieurs annees deja, d’empruns a la langue francaise.
Il y a quelques jours de cela je lisait la presse anglaise et la encore j’ai rencontre des empruns a la langue francaise : « fiancee » tres souvent utilise pour remplacer « girl friend », « matinee »
En espagnol parle au Venezuela on peut entendre le mot « bijoux » pour designer toute sorte de petite joaillerie.

lundi, novembre 14, 2005

Les deux phases essentielles dans la didactique d’une langue étrangère : l’apprentissage suivi du perfectionnement.

La première étape consiste en l’apprentissage de la syntaxe, des règles de grammaire, de conjugaison, de prononciation ; les irrégularités ; le bon usage des mots…. Le franchissement de cette première étape peut se faire rapidement (en quatre mois, mais cela dépend de nombreux facteurs : facilitées à acquérir les langues étrangères, difficultés de la langue en question….) si l’immersion est totale dans la langue en cours d’apprentissage ; je fais bien-sur allusion a un apprentissage sur le terrain, dans le pays ou est parlee la langue. (Pour cela des cours de langue avec un professeur sont recommandes. Un apprentissage personnel de ces règles basiques est risque de part la difficulté d’une bonne compréhension tout seul)
Une fois que ces règles, formant la base de la langue, sont apprises et utilisées correctement, une deuxième phase intervient : la phase de perfectionnement qui consiste en l’apprentissage de toujours plus de vocabulaire nouveau et en la correction des quelques erreurs encore persistantes. C’est une phase plus longue que la première (qui peut demander plusieurs années pour en arriver à parler parfaitement une langue étrangère et a connaître l’intégralité du vocabulaire existant dans cet idiome) La phase de perfectionnement peut se faire quotidiennement, lors des situations de communication de la vie de tous les jours ; un encadrement professionnel n’est pas nécessaire.

mercredi, novembre 09, 2005

L’apprentissage d’une nouvelle langue etrangere a partir d’une premiere langue etrangere

Apprentissage d’une nouvelle langue étrangère a partir d’une autre langue étrangère (qui n’est pas sa langue maternelle) est aussi une experience complexe surtout si on ne maitrise pas parfaitement la langue etrangere dans laquelle se fait l’apprentissage de la nouvelle langue etrangere. Pour cela une immersion totale dans la langue est necessaire ; je veux parler de plusieurs annees de vie dans le pays en question et donc une maitrise totale de la langue (comme sa langue maternelle)
Si ce n’est pas le cas on risque de jongler beaucoup trop entre les trois langues : sa langue maternelle, la langue etrangere dans laquelle se fait l’apprentissage et la nouvelle langue etrangere en cours d’apprentissage.
J’en ai fait moi meme l’experince en Italie ou j’ai du passer deux examens de langue anglaise et pour cela j’ai donc du participer aux cours, aux lecons. Ne maitrisant pas l’italien a la perfection, cela m’a paru assez difficile dans le sens que lorsque je ne comprenais pas un mot en italien je devais le traduire en francais et ensuite le retraduire en anglais. De ce fait j’allais toujours en cours d’anglais avec deux ou trois dictionnaires...

Le temps d’adaptation necessaire a l’oreille humaine dans une langue etrangere.

L’oreille a besoin d’un temps d’adaptation, d’accoutumance dans une nouvelle langue ; un espace de temps qui permet au systeme auditif humain de se familiariser, de s’adapter aux sons parfois nouveaux ou inconnus d’une langue étrangère.
Tous les etranger ont besoin d’assimiler, d’intégrer les sons (accent, prononciation, unites de son inexistantes dans leur langue d’origine...) afin d’arriver a percevoir au mieux les sons, les mots, expressions et phrases (Une perception optimale des sons, des mots, est indispensable a la bonne comprehension du sens de la phrase)
Que ce soit en Angleterre ou en Irlande les gens parlent leur propre langue : l’anglais, et donc le parlent assez rapidement (c’est a dire qu’ils ont un debit de paroles plutot important) n’articulent pas forcement et se soucient peu de la prononciation, de l’accent qu’ils ont. Ce qui n’est point le cas dans une salle de cours d’anglais dans un lycee, une universite francaise ou enseignants et eleves pratique un anglais bien prononce, bien articule, et donc different de l’anglais reel que l’on peut trouver sur le terrain. C’est un anglais standardise que l’on ne retrouve dans aucuns des pays ou l’anglais est la langue officielle. C’est ce qui est en train de m’arriver actuellement avec l’anglais qui me semble être une langue si abstraite, non articulée, ayant presque toujours les mêmes sons, les même phonèmes ; et donc phonetiquement tres different de l’anglais enseigne en France ou encore a l’universite Paul Valery. Le fait de passer des langues latines (francais, espagnol, italien) a une langue anglo-saxonne s’avère être une épreuve délicate et meme rude. Cela est surtout valable oralement car dans le passe ayant été confronte dans 70% des cas a l’anglais écris, et aujourd’hui me trouvant en Angleterre, j’éprouve bien plus de mal a comprendre l’anglais qu’a le pratiquer oralement.

dimanche, novembre 06, 2005

La dichotomie oral/ecrit/parle dans l’apprentissage des langues etrangeres

Cette fameuse dichotomie entre ces trois stades, ces trois moments est aussi valable dans la didactique des langues etrangeres. En effet, generalement une langue etrangere, lors de son apprentissage, se comprend toujours plus aisement que ce qu’elle ne se parle.
Nous avons coutume d’etre au contact d’une langue etrangere a travers les supports ecris, la musique, les films….et c’est ce qui fait parfois qu’elle nous attire, nous plait et nous donne envie de la l’apprendre. On a plus l’habitude d’entendre ou de lire une langue etrangere que de la parler. Cette tendance contribue donc a developper nos facultes de comprehension de la langue mais bien moins nos aptitudes a pratiquer oralement la langue etrangere en question. D’ailleurs nous entendons souvent dire “je comprends telle langue mais je suis encore incapable de la parler”.
Ce phenomene est etrangement contraire a l’analphabetisme qui lui consiste generalement a parler une langue mais sans savoir ni l’ecrire ni la lire. La plupart des analphabetes ne savent que parler la langue de leur pays car ils vivent en societe et doivent forcement communiquer avec les individus qui les entourent, ce qui les oblige a connaitre un langage.
Tandis que lorsqu’une personne apprend une langue etrangere dans son pays natal elle n’a aucune obligation et aucun interet a parler la langue qu’elle apprend avec les membres de sa societe.
En resume l’apprentissage d’une langue etrangere se fait dans la plupart des cas en deux etapes : la premiere consiste en la comprehension a l’ecrit et a l’oral et la seconde en la pratique ecrite et orale.
(Ecris depuis un ordinateur ayant un clavier anglais, ce qui explique l'absence d'accents)

vendredi, novembre 04, 2005

Les préjugés sur une langue étrangère

Les personnes se font souvent une idée au préalable d’une langue étrangère, à travers des films, des chansons qui véhiculent une forme orale idéalisée de la langue : une forme standard, figée, destinée à être bien perçue par tous et particulièrement à l’extérieur.
Dans les films il y a tout une mise en scène de la langue et dans le contexte musical, elle est « mise en chanson » grâce à des mélodies, des rimes et toutes sortes de figures de style. (Exemple : l’italien perçu comme langue de la séduction par beaucoup ; cela probablement en référence aux paroles des icônes comme M. Mastroianni dans des films du style La Dolce Vita)
Mais la réalité sur le terrain est tout autre : lorsqu’on commence à apprendre la langue dans le pays où elle est parlée, le registre est tout à fait différent.
(L’écris lui est toutefois un support langagier plus proche de la réalité mais moins utilisé car plus contraignant d’accès que ceux précédemment cités)
En tant qu’ancien étudiant Erasmus ayant séjourné 10 mois en Italie, j’ai pu observer un tel comportement chez quelques uns de mes compatriotes français. En effet lors de leurs premiers contacts avec les italiens, certains se sont avérés déçus de leur approche avec la langue car celle-ci ne correspond pas avec à ce à quoi ils connaissaient ou s’attendaient de la langue Italienne.
La présence des dialectes est très forte en Italie et cela produit des modifications dans la langue. Dans le parlé de tous les jours, apparaissent de nombreux termes appartenant aux dialectes. Termes inexistants au sein de l’italien des produits audio-visuels présents à l’étranger.
Ce phénomène provoquait même une certaines désillusion à l’égard de quelques nouveaux arrivants lors de leur premier contact avec des italiens. Quand le phénomène prenait une plus grande ampleur, il provoquait non seulement un refus de la langue italienne mais aussi de tout l’ethos c'est-à-dire les valeurs culturelles du pays. J’ai pu observer cela chez un étudiant hollandais qui voulait systématiquement converser en anglais avec ses interlocuteurs)
Cela a une incidence sur les facultés d’apprentissage de la langue car dans ce cas là, l’envie, la motivation est faible et les facilités à apprendre la langue sont diminuées. Tandis que lorsque la langue passionne, les facultés d’intégration de la langue sont plus grandes.

mardi, novembre 01, 2005

AVANT PROPOS.....

Pour commencer, un point sur les conditions de création de mon blog : l'élaboration de celui-ci intervient pendant ma préparation et mon départ pour l'Angleterre. En effet le premier novembre j'arrive sur la côte sud-ouest britannique pour y travailler pendant au moins trois mois voire cinq si mes études me le permettent. J'ai trouvé une place de serveur à temps complet dans un manoir à l'ouest d'Oxford (voir site web : www.barnsleyhouse.com)
Je me suis précisément inscris en Master GAF en Enseignement à Distance (EAD), afin de pouvoir partir dans un pays anglophone pour apprendre l'anglais. Mon objectif se réalise donc.
Les conditions d'élaboration et d'actualisation de mon blog seront plutôt difficiles, et sûrement irrégulières à cause des exigences du métier de serveur et le nombre élevé d'heures de travail : plus de 45 par semaine.